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lundi 2 septembre 2013

COMMENT ETRE DÉLIVRÉ DE LA DROGUE ? 2

      La propension à la consommation de cannabis est interprétée comme une automédication inconsciente pour atténuer les souffrances psychiques. Tous ces troubles apparaissent progressivement mais d'autant plus vite et sont d'autant plus graves que la consommation a commencé tôt et particulièrement pendant l'adolescence avant 17 ans. Cependant la plupart sont réversibles après sevrage excepté les troubles psychotiques (dont la schizophrénie).

      b) Risques physiques. A la longue, il a pour effet de durcir les vaisseaux sanguins ce qui conduit, chez les gros consommateurs, à l'infarctus et aux autres risques cardio-vasculaires similaires à ceux induits par l'hypertension. Par ailleurs, selon une étude menée par des chercheurs canadiens, un joint dégagerait 20 fois plus d’ammoniaque et 5 fois plus d’oxyde d’azote et de cyanure d’hydrogène qu'une cigarette, produits identifiés pour leurs effets néfastes sur le système immunitaire et la circulation sanguine. °La drogue contient de nombreuses autres substances dont la toxicité s'ajoute à celle du tabac associé.
°Ainsi le cannabis contient-il 4 à 5 fois plus de goudrons et de produits toxiques que le tabac, car, contrairement au tabac, il n'est pas traité pour réduire la quantité des produits les plus toxiques et il est rarement fumé avec un filtre. Selon la revue "60 millions de consommateurs" qui a effectué des tests et diffusé les résultats en mars 2006, fumer un joint fait absorber six à sept fois plus de goudrons et de monoxyde de carbonne (CO) que fumer une cigarette, ainsi que deux fois plus de benzène et trois fois plus de toluène. 
      
       Fumer trois joints tous les jours fait courir les mêmes risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires que fumer un paquet de cigarettes par jour. Une autre étude, menée en Nouvelle Zélande et publiée début 2008, arrive à une conclusion similaire : parmi les personnes dont la consommation de cannabis est importante, le risque de cancer du poumon serait 5,7 fois plus élevé que chez les autres. Fumer un seul joint présenterait ainsi un risque de cancer du poumon équivalent à la consommation de 20 cigarettes. Si ces deux études ne sont pas totalement concordantes d'un point de vue quantitatif, elles démontrent toutes deux la grande nocivité du cannabis. L'usage de cannabis induit ainsi des problèmes respiratoires (toux, bronchites chroniques, asthme) et peut conduire au cancer, plus rapidement que le tabac. Etant donné le nombre très élevé de consommateurs de cannabis chez les adolescents et les jeunes adultes à travers le monde, les chercheurs craignent la multiplication de cancers du poumon d’ici les prochaines années. Le risque maternel est similaire à celui du tabac, d'autant plus si le cannabis est consommé en joint avec le tabac : risques de grossesses extra-utérines, fausses couches et mort in-utéro plus fréquentes, prématurité et troubles de la maturité également plus fréquents, etc ...Des études récentes de l'INSERM et d'universités américaines montrent les effets délétères sur l'activité cérébrale du fœtus lors de consommation de cannabis durant la grossesse.
     Ces études démontrent que le cannabis diminue fortement l'activité cérébrale du fœtus, perturbe les capacités d'apprentissage et que ces enfants peuvent ensuite présenter un retard mental important. Il semble que des cannabinoides altèrent l'activité de diverses cellules impliquées dans la défense immunitaire de l'organisme (cellules NK notamment). Quelques auteurs pensent trouver là l'explication de la prévalence accrue de certains types de cancers chez des usagers chroniques. Outre la disparition de la libido, une consommation de quantités importantes de cannabis (4 à 20 joints quotidiennement) induit une diminution significative de la concentration du sperme en spermatozoïdes, avec augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux, des troubles de l'érection et une baisse sensible de la virilité. Cependant, contrairement à certaines rumeurs, le cannabis ne rend ni stérile ni impuissant.

  

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