Powered By Blogger

mardi 10 novembre 2009

COMMENT ETRE DÉLIVRÉ DE LA DROGUE ? 1

      De nos jours la drogue est présente partout, que ce soit dans les milieux aisés comme dans toutes les classes de population. Ce fléau touche nos enfants à un âge de plus en plus jeune. Les parents quant à l'éducation de leurs enfants ont certes une part de responsabilité, mais dans certain cas ne peuvent rien faire, ( famille dispersée, divorcée, manque d'information, jeunes laissés livrés à eux-même etc ...) on ne peut pas jeter la pierre aux parents. Il existe des enfants qui n'ont jamais manqué de rien, que ce soit du coté affectif comme moral et qui pourtant sont tombés dans l'enfer de la drogue.

      Il faut savoir que la drogue et Satan ont toujours fait bon ménage. Si vous avez des questions sur la drogue, besoin de conseils. Si vous voulez nous confier une personne qui se drogue contactez nous, nous allons lui apporter de l'aide par la prière.

      Voici un peu d'information sur le cannabis (les joints).  Le cannabis contient plus de 100 produits différents dont au moins 60 cannabinoïdes. Les plus importants en quantité et activité sont le THC (delta9-tetrahydrocannabinol) et le cannabidiol. Ces cannabinoïdes prennent la place de cannabinoïdes neurotransmetteurs internes au cerveau, dont l'anandamide et le 2-arachidonyl-glycerol, et activent des récepteurs spécifiques appelés CB1 et CB2. Ils perturbent ainsi le fonctionnement normal du cerveau. Les récepteurs CB1 sont concentrés dans plusieurs zones cervicales correspondant à différentes activités mentales qui se trouvent alors perturbées par le cannabis : mémoire, coordination pensée/action, actes décisionnels, contrôles sensori-moteurs et coordination des mouvements, transmission de la douleur, stimulations anxiogènes, etc.

       La stimulation des récepteurs CB1 par le THC provoque aussi une libération de dopamine qui explique les sensations de plaisir et de détente ressenties. Des travaux de chercheurs américains montrent également que le THC bloque la libération de l’acétylcholine dans l’hippocampe, zone fortement impliquée dans le processus de mémorisation. Ce défaut d’acétylcholine se traduit par une très nette diminution de l’activité électrique au niveau de l’hippocampe d'ou l'impact sur la mémorisation et l'apprentissage. On retrouve ainsi le lien avec l'ensemble des effets et dangers décrits ci-après.
°Selon la manière de fumer le cannabis, 15 à 50 % du THC présent dans la fumée atteint le sang, avec un pic de concentration survenant 7 à 10 mn après le début de l’inhalation. Immédiatement, il se fixe sur les tissus riches en lipides, notamment dans le cerveau, où il est stocké, sa concentration dans le sang décroît ensuite très rapidement. Du fait de ce stockage, son action psychotrope peut durer 45 mn à 2 h 30 après une prise unique alors même que sa concentration sanguine est devenue très faible. L’amplitude du pic sanguin, de même que celle des effets, est dépendante de la dose de THC inhalée (relation dose-effet). Le THC est ensuite dégradé par le foie. Ses métabolites sont éliminés pour 15 à 30 % par les urines, le reste étant éliminé essentiellement par les selles (30 à 65 %) ou la sueur.

      1) Effets et dangers du cannabis
      a) Les Effets. La consommation de cannabis apporte une sensation d'euphorie, d'apaisement et de détente et une légère somnolence. Le consommateur se sent "planer", il oublie ses soucis et devient insensible aux problèmes, il adopte une attitude de nonchalance devant les évènements externes, il s’anesthésie. Les autres effets sont la loquacité, l'hilarité pour tout et pour rien, la sociabilité, une distorsion de la perception de l'espace et du temps qui semble ralentir, une accentuation des perceptions sensorielles particulièrement auditives, toute musique même commune parait géniale, et un renforcement de la confiance en soi. On se sent bien, on se sent « cool », le monde est à votre diapason et on est au diapason du monde. °Les effets neuropsychiques du cannabis fumé apparaissent environ 15 à 20 min après inhalation chez un consommateur occasionnel, un peu plus tard chez un usager régulier. En cas d’ingestion, il faudra attendre 4 à 6 h. Les effets s’estompent en plusieurs heures : environ 4 h pour la consommation d’un « petit joint », mais jusqu’à 24 h pour une forte dose. Le THC lipophile se fixe dans les graisses dont le cerveau et rediffuse les métabolites actifs pendant plusieurs jours.

      b) Les dangers à court terme
      La consommation de cannabis entraîne des palpitations, un manque de salive (bouche sèche), une augmentation de l'appétit, un gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges) et parfois une sensation de nausée. Le cannabis modifie le rythme cardiaque, ce qui le rend dangereux pour les personnes souffrant d'hypertension ou de maladies cardiovasculaires.
Il fait partie des facteurs déclenchant d’infarctus du myocarde pouvant conduire au décès. Le cannabis perturbe l'interfonctionnement des neurones, ce qui diminue la capacité de concentration,
perturbe la mémoire immédiate et réduit la capacité d'apprentissage. La consommation de cannabis produit un effet de somnolence ou au contraire déclenche des insomnies.

      Elle conduit également à la perturbation de certaines notions : distance, temps, à la perte d'attention et de vigilance, le contrôle des mouvements est moins assuré, et des troubles de l'équilibre peuvent apparaître : c'est l'ivresse cannabique. L'ivresse cannabique comme l'ivresse alcoolique est cause de multiples accidents.
Une consommation de cannabis est incompatible, dans les heures qui suivent, avec la conduite automobile ou le travail sur machines-outils ou engins de chantier.
      Une consommation trop forte à un instant donné, ou faite, même à faible dose, alors qu'on ne se sent pas bien, peut déclencher un "bad trip"qui survient de façon brutale et inattendue. C'est une intoxication aiguë.
Le consommateur se sent subitement mal physiquement avec des sueurs froides, des tremblements, des nausées et parfois des vomissements. Il peut également ressentir une impression d'étouffement et de confusion allant jusqu'à l'évanouissement ainsi qu'une très forte angoisse, une anxiété très intense avec la peur de devenir fou, et des bouffées de panique, des crises de larmes et parfois des hallucinations.
Il faut alors isoler le sujet dans un endroit calme et aéré pour lui permettre de respirer et attendre que le malaise passe. S'il est évanoui il faut appeler des secours. Il faut enfin savoir qu'il n'y a pas de risque de mort par overdose avec le cannabis.


      2) Les dangers à long terme lors d'un usage chronique
      a) Risques psychiques. Le stockage du THC dans les tissus lipidiques (les graisses), en particulier le cerveau, explique sa libération lente, sept jours après, il en reste encore 50% dans l'organisme. Une consommation modérée mais répétée (à moins d'une semaine d'intervalle) s'accompagne de l'accumulation de THC dans le système nerveux central, et entraîne des troubles neuro-psychiques. Au bout d'un certain temps, il amène des troubles persistants de la mémoire, des ralentissements de la pensée, un état de passivité et une perte de motivation (syndrome "amotivationnel" appelé également syndrome "d'indifférence") qui peuvent être particulièrement préjudiciables aux collégiens et étudiants, mais aussi aux autres.

      L'usage régulier du cannabis conduit fréquemment à l'échec scolaire. Il génère également une diminution, voire une disparition de la libido. Ces troubles peuvent perdurer plusieurs semaines après l'arrêt de consommation. Il entraîne également des troubles mentaux comme l'anxiété ou la panique et peut favoriser une dépression. Il peut déclencher, chez certains sujets, une "psychose cannabique" ou "bouffées délirantes" caractérisée par des hallucinations, du délire, un dédoublement de la personnalité et un sentiment de persécution, qui nécessitent une hospitalisation en hôpital psychiatrique. Un lien a été observé entre la consommation de cannabis et les troubles psychotiques dont la schizophrénie.

      Plusieurs études conduites dans différents pays européens (Suède, Pays-Bas, Allemagne) et en Nouvelle- Zélande ont montré que l’usage de cannabis augmente le risque de survenue d’un trouble psychotique, et d’une schizophrénie en particulier, chez les sujets initialement indemnes de ces troubles. Ces études tendent à montrer que le développement de troubles schizophréniques est 2,5 fois plus fréquent chez les consommateurs de cannabis que dans la population générale. Elles montrent également que plus la consommation a commencé jeune et plus elle est importante, plus le risque est élevé. Ce qu'elles ne déterminent pas est la relation causale, le cannabis est-il la cause ou plus vraisemblablement n'est-il qu'un accélérateur de l'apparition de la maladie chez des sujets prédisposés ?
      La consommation de cannabis pouvant n'être qu'un marqueur de la vulnérabilité à la maladie ou de la préexistante ignorée de cette maladie. Le cannabis est cependant maintenant considéré comme un des facteurs de risque d'apparition de la maladie. Ces résultats sont très préoccupants, du fait de la gravité de ces troubles et de la fréquence d’usage de cannabis à l’adolescence. Enfin on constate une forte propension à l'usage de cannabis chez les sujets présentant un trouble psychiatrique avéré, notamment un trouble psychotique tel qu’une schizophrénie ou un trouble de l’humeur tel qu’un trouble bipolaire, ce qui aggrave généralement l'évolution de leur maladie. En effet, le cannabis a des effets opposés à ceux des traitements antipsychotiques ou régulateurs de l’humeur. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire